La Princesse Astrid présidait la délégation belge de la toute récente Mission Economique au Brésil. Olivier Dugardyn nous a fait parvenir la vidéo ci-jointe de l’emblématique statue qui domine la baie de Rio, et qui sert de support à un spectacle son et lumière où les drapeaux de Belgique et du Brésil habillent la statue.
Cela nous suggère deux réflexions.
Au début des années 2000, nous avons pu participer à quelques Missions Economiques, à l’époque conduites par le couple royal, Philippe et Mathilde. Nous avions reçu le privilège d’être invités à participer, après un long combat montrant que le tourisme réceptif, et surtout le MICE réceptif, étaient des activités d’exportation, puisqu'elles faisaient rentrer des devises contre l’exportation de nos services. Hélas, cela n’a plus été pris en considération depuis lors. Mais cela pourrait revenir, par exemple pour ceux qui se lanceraient dans le projet de Réceptif wallon porté par Visit Wallonia et l’UPAV.
Deuxième réflexion : à peu près à la même époque, un éphémère ministre (brugeois, si j’ai bonne mémoire) avait tout simplement interdit que le drapeau belge figure sur les stands belges des principales foires de tourisme et de MICE dans le monde. Même l’usage de petits triangles séparés mais colorés l’un en noir, l’autre jaune et le troisième en rouge n’avait pas trouvé l’aval du ministre. Les visiteurs du stand belge étaient pour le moins surpris. Cela n’arrive plus, puisque nous avons maintenant trois stands bien distincts : l’un pour la Flandre, l’autre pour la Wallonie, et le troisième pour Bruxelles. Pas étonnant que nous soyons le pays du surréalisme. Allez donc expliquer à un client ‘incentive” qui arrive à Bruxelles et qui voudrait créer des activités à Bruges et à Namur qu’il doit s’adresser à trois bureaux différents... Ou mieux encore : à un DMC privé et donc indépendant. Mais en existe-t-il encore ? maintenant que les Bureaux de tourisme régionaux se sont mis à faire ce job, sans profit puisqu’ils sont subventionnés. Sans beaucoup de qualité non plus. Heureusement que les gens de terrain sont bien plus raisonnables que les politiques...
Marc